Reconnaissance du territoire
LLe RCM est fier de faire partie d’une histoire riche en connaissances et en cultures autochtones, notamment sur les façons dont se manifestent le savoir, le savoir-faire et l’identité autochtones. Nous reconnaissons qu’au Canada, de nombreuses cultures, terres et nations vivent encore des séquelles de traumatismes historiques, mais parviennent à des triomphes. Nous reconnaissons que nous occupons des terres et des territoires de traités de nations autochtones, à la fois nombreuses et diverses, et nous rendons hommage à leur patrimoine et à leur héritage alors que nous renforçons les liens avec les communautés que nous servons tout en prenant des mesures concrètes en vue d’une réconciliation significative. Nous sommes reconnaissants d’avoir l’occasion de travailler avec les communautés autochtones sur ces terres et territoires. Nous rendons hommage à tous les peuples autochtones de toutes les nations du Canada, nous reconnaissons les gardiens du savoir traditionnel et nous honorons leurs dirigeants.
Le RCM reconnaît et honore le rôle vital qu’occupent les connaissances, les principes et les façons d’être des Autochtones dans la recherche, les opérations et la gouvernance, alors que l’organisme travaille de concert pour mieux comprendre les écosystèmes de montagne communs de tous et au-delà. Le RCM s’investit à intégrer l’espace éthique et les principes autochtones dans le cadre de l’ensemble de son travail. Le réseau le fait en soulignant l’interdépendance de la société, de la nature et de la place collective au sein de l’environnement. Le RCM affirme aussi l’autodétermination des peuples autochtones fondée sur leurs droits et s’engage à respecter les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et les engagements de la Commission vérité et réconciliation (TRC) dans toutes ses activités.
Qu’est-ce que la reconnaissance du territoire ?
La reconnaissance du territoire est une déclaration officielle qui vise à reconnaître et respecter la relation durable entre les peuples autochtones et leurs territoires traditionnels, et à honorer les peuples autochtones qui ont vécu et travaillé sur ces terres, d’hier à aujourd’hui.
Énoncé d’engagement équitable du RCM
Situé sur le territoire visé par le Traité no 6, les terres des ᓀᐦᐃᔭᐤ ᐊᐢᑭᕀ Nêhiyaw-Askiy (Cris des plaines), des Tsuu T’ina, des Michif Piyii (Métis) et des Cris, le Réseau canadien des montagnes (RCM) reconnaît et honore le rôle vital qu’occupent les connaissances, les principes et les façons d’être des Autochtones dans la recherche, alors que l’organisme travaille de concert pour mieux comprendre les écosystèmes de montagne communs de tous et au-delà. Ces principes soulignent l’interdépendance de la société, de la nature et de la place collective au sein de l’environnement.
Le RCM s’investit à intégrer l’espace éthique et les principes autochtones dans le cadre de l’ensemble de son travail. Un espace éthique naît lorsque des visions du monde différentes s’unissent de manière mutuelle, réciproque et respectueuse. Le besoin de partager de l’espace plutôt que de donner de l’espace y est reconnu (1). De sorte que l’espace est créé par le pouvoir, l’égalité, l’inclusion et l’équité dans le but d’élargir les moyens collectifs de générer des connaissances. Faisant partie des Réseaux de centres d’excellence (RCE) du gouvernement du Canada, le RCM s’engage à respecter les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) dans ses activités et ses recherches. Le RCM y parvient d’ailleurs en rapprochant les modes de savoir et de faire autochtone et occidental dans le but de soutenir et de faire avancer un processus décisionnel équitable partout au Canada pour un groupe vaste et diversifié de chercheurs, de stagiaires et d’utilisateurs des connaissances.
Le RCM reconnaît que les objectifs visant l’amélioration de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) pour tous les groupes en quête d’équité sont distincts des droits fondamentaux et de l’autodétermination des peuples autochtones. Ainsi, nous affirmons que les peuples, les cultures et les systèmes de gouvernement présents dans les communautés autochtones sont distincts et diversifiés. Historiquement, les modes de savoir autochtones n’ont pas été suffisamment pris en compte dans la recherche écologique. Le RCM porte une attention toute particulière à intégrer le savoir et le leadership autochtones dans tout le réseau, car les connaissances autochtones sont essentielles pour relever les défis sociaux et environnementaux complexes d’aujourd’hui.
En matière d’équité, de diversité, d’inclusion et de justice, le RCM est fier de la forte représentation des perspectives autochtones et de l’égalité des sexes au sein de notre organisme. Nous reconnaissons qu’il y a encore beaucoup de travail à faire pour augmenter la diversité sous toutes ses formes au sein du RCM. Toutefois, nous nous engageons à intégrer les considérations de diversité dans tout ce que nous faisons, en particulier dans le recrutement et l’approvisionnement. (Consultez notre plan opérationnel pour plus de détails.)
Le RCM reconnaît sa responsabilité commune de contribuer à la réconciliation au Canada en appuyant et en intégrant les appels à l’action de la Commission vérité et réconciliation dans ses structures et opérations, et tout particulièrement en ce qui concerne les objectifs en matière d’éducation et de recherche ainsi que la façon de prendre et d’influencer ensemble les décisions. En appliquant les principes de l’espace éthique, en mettant l’accent sur les travaux de recherche collaboratifs réalisés par les Autochtones, en protégeant et préservant les connaissances et la science autochtones, et en représentant les diverses voix des communautés autochtones du Canada, le RCM s’engage à créer des pôles de connaissances et à soutenir des initiatives stratégiques dirigées ou codirigées par des chercheurs autochtones qui reflètent les intérêts de toutes les communautés pour laisser place à un avenir plus équitable et inclusif.
1. Ermine, W. (2007). The Ethical Space of Engagement. Indigenous Law Journal 6(1).